Alexis DELAPORTE

Là, c’est moi, Alexis DELAPORTE, fondateur de wismas

Je suis Alexis DELAPORTE, j’ai 35 ans et j’ai fondé Wismas, ma structure d’artisan informatique. La création de Wismas est l’aboutissement d’un parcours qui m’a révélé ce métier d’artisan informatique.

Ce qui me fait vibrer, c’est construire en partant d’une feuille blanche. Enfant, déjà, je voulais être architecte pour construire des maisons. Je construisais aussi des systèmes pour automatiser ce qui pouvait l’être. Avec Meccano et Lego techniques d’abord, puis, à 15 ans, avec ma première calculatrice programmable – une révélation ! Pendant que mes amis jouaient à des jeux téléchargés sur leur calculatrice, j’utilisais la mienne pour programmer mon propre jeu : un élevage de hamsters. On peut dire que j’ai créé un « Farmville » avant l’heure, ce jeu qui a fait un carton en 2010 et consistait à gérer sa ferme.

Ma vocation était née : je ferai de la programmation de logiciels.

 Ma fibre entrepreneuriale a poussé… dans le salariat !

Chef de quelque chose

On veut tous être chef de quelque chose, c’est bon pour le moral… Mais ce n’est plus le même métier.

Après une école d’ingénieurs, j’ai commencé ma carrière dans une SSII, alias une ESN en termes cools actuels – bref, une entreprise qui développe des logiciels et des services numériques.

D’abord développeur, j’ai codé pendant trois ans pour mettre au point les outils de travail informatiques des clients. Une mission « constructive » au premier sens du terme qui donnait jour à des solutions informatiques créées de toutes pièces. J’étais efficace, rigoureux, je prenais du plaisir à créer des nouvelles fonctionnalités, mais rapidement, j’ai fini par faire toujours la même chose sans pouvoir donner ma vision. D’où l’envie d’évoluer.

Une promotion plus tard, je me suis retrouvé chef de projet. Oui, car dans le milieu de l’informatique, le développeur, c’est l’ouvrier et le chef de projet, c’est … Le chef. Chef, c’est bon pour l’ego parait-il. Au début, j’appréciais d’avoir plus d’autonomie sur la direction que prenait le logiciel en termes de fonctionnalités prioritaires ou d’orientation de l’architecture technique. Je décidais, par contre je ne construisais plus.

Au bout de deux ans à ce poste, mes illusions sont tombées. Je me sentais coincé entre le client et les équipes techniques, faisais le psychologue de chacun, mes choix devenaient « politiques et financiers » plus que guidés par l’envie d’un travail de qualité. Coincé aussi, parce que mon souhait profond était de redevenir développeur. Mais cela passait pour une régression hiérarchique et sociale – dans l’entreprise, « ça ne fonctionne pas dans ce sens ».

Mes premiers pas d’indépendant

J’ai mis mon ego dans ma poche, j’ai démissionné et je suis redevenu développeur épanoui dans une startup responsable : Koom. Là, j’ai trouvé une autonomie totale : je choisissais les technologies, définissais les priorités avec une vision globale de la construction du logiciel, de la façon dont il serait utilisé, du modèle économique, et même de la stratégie marketing… Mais les fins de mois étaient difficiles. Entre temps, je me suis marié et ma famille a vite grandi. Je ne pouvais plus travailler quinze heures par jour.

industrialisation des codeurs

La sacro sainte industrialisation… Interdit de réfléchir.

Développer, construire un logiciel : c’est tout mon savoir-faire et ce qui me plait vraiment. Je suis donc redevenu développeur freelance – d’abord pour arrondir les fins de mois, ensuite à plein temps car décidément, j’aime me consacrer à coder, construire… Mais comme lorsque j’étais salarié, je travaillais dans de grandes équipes, ce qui me laissait peu de marge pour prendre des initiatives. Il était difficile d’avoir une vision globale tant les projets étaient de grande envergure. Et ma première expérience entrepreneuriale me manquait, il fallait vraiment que je reconstruise quelque chose.

Face à ces symptômes, un seul remède: la création de ma propre structure, avec mes processus de développement et une réelle collaboration avec les clients.

Wismas… enfin !

bye bye boss

bye bye boss

J’ai construit ma société de développement avec une autonomie complète sur le projet. Wismas est née de cette envie de faire de l’informatique comme travaille un artisan avec pour seul objectif ce qui me fait vibrer : trouver une solution technique à un problème non technique et construire cette solution.

Chez Wismas, on réalise de petits projets, qui peuvent s’additionner s’il y a un gros besoin, mais chacun d’eux doit pouvoir être mené à bien en moins de 3 mois.

Je forme des développeurs autour de ma vision et m’entoure d’autres développeurs plus expérimentés, croisés au cours de ma carrière et partageant ma vision du logiciel. Des jeunes nous rejoignent régulièrement le temps de leur stage d’alternance. L’occasion de transmettre et de partager nos connaissances, notre passion, comme dans un atelier d’artisan.